Reconnaître la sagesse

La vie n’en demande pas plus

Reconnaître la sagesse

Reconnaître la sagesse lorsqu’elle se présente, après tout la vie ne demande pas beaucoup plus à chacun d’entre nous.

lunettes

En même temps que la vie nous soumet à des épreuves, elle sème sur notre route les personnes ou les indices qui nous aideront à traverser l’épreuve à condition de savoir les reconnaitre. Le sage poursuit sa route vers des épreuves qui chaque fois le font grandir, le sourd se heurte sans cesse à la même épreuve mais sous des masques différents.

Voilà donc un petit texte en hommage au sage :

Reconnaître la Sagesse.

Un homme qui avait la réputation d’être sage vivait en ermite sur une montagne et y méditait depuis de nombreuses années, loin de l’agitation et des vicissitudes du monde.

Il jour il reçut la visite d’un habitant du village voisin. Il n’avait pas plu dans la région depuis deux saisons entières et les récoltes avaient été maigres, la disette couvait. On commencerait bientôt à puiser dans les réserves de semailles. Et alors, que planterait-on la saison prochaine ?

L’homme exposa cette situation au sage et lui demanda conseil.

Le sage lui dit :
– Mettez le grain qu’il vous reste en commun. Mangez-en la moitié pour survivre et semez le reste, mais seulement dans les champs les plus fertiles. Vous en prendrez soin en commun. Vous les arroserez avec l’eau du puits. Et vous partagerez la récolte.

Alors, l’homme s’exclama :
– Ha ! voilà un sage.

Se penchant vers lui, le sage lui répondit :
– Non, le sage c’est celui qui sait reconnaître la sagesse.

... et une mise en garde au sourd :

L’inondation.

Dans son rêve, le curé d’un village entendit Dieu s’adresser à lui : "La pluie arrivera demain. Ton village sera inondé mais je veille sur toi". Une forte pluie se mit à tomber le lendemain. Comme le risque d’inondation était réel, une équipe de secours évacua tous les habitants du village en leur faisant abandonner leur maison. Tout le monde partit, à l’exception du curé. Il répondit à la barque de secours qui se présenta : "Dans mon rêve, Dieu m’a dit qu’il veillait sur moi".

Le lendemain, l’eau atteignit le premier étage des habitations. Une équipe de pompiers en zodiac vint et tenta d’emmener le curé. De nouveau, il refusa. Il disait qu’il avait reçu un signe et qu’il lui fallait montrer au monde qu’il était un homme de foi.

Le troisième jour, l’eau monta encore et la situation devint vraiment critique. Le curé était tout seul, perché sur le toit de sa maison. Une dernière équipe de secours en hélicoptère survola sa maison et tenta de le ramener à la raison. De nouveau, il refusa et les renvoya en réaffirmant sa confiance dans la parole qu’il avait reçu en songe.

Peu après, l’eau recouvrit entièrement la maison, le curé du village mourut noyé. Comme il avait toujours été un bon chrétien, Saint Pierre lui ouvrit les portes du Ciel mais il refusa d’y entrer. Il disait que Dieu l’avait trompé, qu’Il lui avait promis le salut. Pourtant, il avait été le seul habitant du village à périr.

Saint Pierre rétorqua que cela n’était pas possible, Dieu ne mentait pas. Il devait y avoir une explication. Il partit le chercher, entra au Paradis et, une demi-heure plus tard, il revint pour dire au curé : "C’est vrai, Dieu a dit qu’il veillait sur vous. Il vous a envoyé une barque, un zodiac et un hélicoptère mais par trois fois vous avez refusé son aide.

... et enfin une petite histoire de circonstance :

Un génie proposa à un jeune homme :
– Formule trois souhaits, ils te seront exaucés. Quel est ton premier souhait ?
– Je souhaiterais être suffisamment sage pour faire un choix parfait lors de mes deux prochains souhaits.
– Te voilà éxaucé, quel est ton deuxième souhait ?
Le jeune homme réfléchit puis répondit :
– Merci. Je n’ai pas d’autres souhaits.

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