Tontons flingueurs

Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

Écoute, on t’connaît pas, mais laisse nous t’dire que tu t’prépares des nuits blanches... des migraines... des "nervous breakdown", comme on dit de nos jours.

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Mais moi les dingues, j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite... j’disperse... et j’ventile...

C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases !

Patricia, mon petit... Je voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L’homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois mais la vérité m’oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu !

– J’te disais que cette démarche ne s’imposait pas. Aujourd’hui, les diplomates prendraient plûtot le pas sur les hommes d’action. L’époque serait aux tables rondes et à la détente. Hein ? Qu’est-ce que t’en penses ?
– J’dis pas non.
– Mais dis-donc, on est tout de même pas venu pour beurrer les sandwichs !

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Louis de retour. Présence indispensable. Présence indispensable... Après quinze ans de silence, y’en a
qui poussent un peu quand même. Quinze ans d’interdiction de séjour. Pour qu’il abandonne ses cactus et qu’il revienne à Paname, faut qu’il lui en arrive une sévère au vieux Louis. Faut qu’il ait besoin de pognon ou qu’il soit tombé dans une béchamelle infernale.

– Mais qu’est-ce que c’était que cette fusillade ? On ne se serait pas permis de vous flinguer sur le domaine ?
– Eh ben, on s’est permis.

Touche pas au grisby, salope !

Quand le lion est mort, les chacals se disputent l’empire. On ne peut pas leur en demander plus qu’aux fils de Charlemagne.

Mais ces mecs-là n’auraient quand même pas la prétention d’engourdir le pognon de ma nièce, non ?

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J’dis pas que Louis était toujours très social,non, il avait l’esprit de droite. Quand tu parlais augmentation ou vacances, il sortait son flingue avant que t’aies fini, mais il nous a tout de même apporté à tous la sécurité.

Mais y connaît pas Raoul ce mec ! Y va avoir un réveil pénible... J’ai voulu être diplomate à cause de vous tous,
éviter qu’le sang coule... Mais maintenant c’est fini... je vais le travailler en férocité... le faire marcher à coups
de latte... A ma pogne je veux le voir... Et je vous promets qu’il demandera pardon !... Et au garde-à-vous !

Y’a des impulsifs qui téléphonent, d’autres qui se déplacent.

Le prix s’oublie, la qualité reste.

Les ruptures, les retrouvailles : les fluctuations de la fesse.

Alors ? Y dors le gros con ?... Bah y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra
chanter les anges le gugusse de Montauban... Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère... Au terminus des prétentieu

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