La vie éternelle

On peut y croire

La vie éternelle

"Je crois à la vie éternelle", on retrouve cette croyance dans bien des religions.

Les scientifiques athées tournent volontiers cette croyance en dérision. Elle exploite à leurs yeux la crédulité des hommes et leur peur de mourir. On pourra cependant relever que les croyants animés d’une vraie foi n’ont plus peur de la mort. C’est un exemple donné par bien des maîtres spirituels qui témoignent que pour connaître la paix dans la vie, il faut avoir fait la paix avec la mort. Leur message est d’ailleurs bouleversant : on n’est vraiment vivant qu’à partir du moment où disparaît la peur de mourir !

Nemopsis

Se réconcilier avec la mort devient dés lors un enjeu pour tous.

La voie scientifique peut-elle permettre de se réconcilier avec la mort comme semble le permettre la voie spirituelle ?

De prime abord, cela ne paraît pas évident. Pour le scientifique, la mort est un fait, rien de plus. Mais l’observateur attentif des sciences et de la nature ne peut qu’être troublé.

Un documentaire animalier peut facilement convaincre quiconque que la vie et la mort sont de même nature. La mort des uns nourrit la vie des autres : l’insecte nourrit l’oiseau qui nourrit son prédateur qui en mourant retournera à la terre qui nourrira l’insecte qui...

La vie est d’une vitalité proprement stupéfiante, on la retrouve partout et même dans des endroits ou les scientifiques ne la croiraient pas possible. Pensez à ces fleurs qui survivent dans le désert, aux manchots qui survivent par -70°C, à la vie découverte à plusieurs kilomètres sous la banquise, au plus profond des océans à des pressions inconcevables et même dans les déchets d’un réacteur atomique...

Alors oui, un scientifique peut aussi affirmer "je crois à la vie éternelle !" ou pour satisfaire son goût légitime de la précision : "je crois que la vie toujours, éternellement, trouvera où et comment s’exprimer".

On est en droit de se demander s’il y a une vie avant la mort. Coluche


Petite sélection d’extraits d’articles du site Futura-Sciences et qui témoignent de la vitalité de la vie :

– Des témoignages d’une activité microbienne ont été décelés dans un glacier rocheux, loin au dessus de la limite forestière, au sein des Montagnes Rocheuses. Il s’agit d’un environnement qui était considéré comme stérile, dépourvu de toute vie...

– Incroyable. Par -11000 mètres, et à une pression 1090 fois plus importante qu’en surface, des organismes vivent et se reproduisent tranquillement sans être le moins du monde gênés par les contraintes de telles profondeurs !...

– Une équipe de chercheurs de la NASA a découvert une bactérie dans la glace de l’Alaska, revenue à la vie après 32 000 années d’attente. Cet organisme supportant des conditions environnementales extrêmes intéresse les astrobiologistes, dans leur quête de la vie dans l’univers. Cette extraordinaire capacité à résister à des froids intenses et à reprendre vie après une si longue période en font une organisme qualifié d’extrêmophile, le dernier en date découvert par la NASA. De tels êtres vivants, évoluant dans des milieux hostiles à la plupart des espèces, ont été identifiés dans les eaux bouillantes environnant les volcans sous-marins, les déserts, les lacs hyper salins ou chargés de soude, dans les eaux acides, à l’intérieur de la croûte terrestre... Des bactéries en voie de multiplication ont même été trouvées dans les déchets du réacteur atomique de Los Alamos, au nouveau Mexique, supportant deux mille fois la dose de radiations mortelle pour l’homme !...

– Avec une eau à un pH de 9,8, saturée en sel et riche en arsenic (3,9 mM, soit 29000 fois plus concentrée que la dose autorisée pour l’eau potable), le lac Searles, dans le désert de Mojave en Californie, est considéré comme un milieu hostile. C’est pourtant là, dans les sédiments, en l’absence totale d’oxygène, que Ronald Oremland de l’US Geological Survey (USGS) et ses collègues ont identifié une nouvelle bactérie...

– Il y a très peu de chance pour que des formes de vie survivent actuellement aux conditions extrêmes présentes en surface sur Mars. Cependant sait-on jamais ? Les découvertes sur Terre d’organismes résistant à des conditions extrêmes se multiplient (dans des glaces de l’antarctique, à plusieurs kilomètres sous le sol, dans les circuits de refroidissement des centrales nucléaires, dans le lac Mono plus récemment...).

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